La pêche sur la glace est ouverte dans le Vieux-Montréal

Jusqu’au 31 mars 2015, les pêcheurs urbains peuvent pêcher sur la glace dans le Vieux-Montréal et ramener leurs prises pour souper. ici, Hans Myer et sa tante Isabelle Tétreault, qui ont attrapé un doré dès le début de leur première aventure de pêche sur la glace. SIMON DESSUREAULT/24 HEURES/AGENCE QMI

Jusqu’au 31 mars 2015, les pêcheurs urbains peuvent pêcher sur la glace dans le Vieux-Montréal et ramener leurs prises pour souper. ici, Hans Myer et sa tante Isabelle Tétreault, qui ont attrapé un doré dès le début de leur première aventure de pêche sur la glace.
SIMON DESSUREAULT/24 HEURES/AGENCE QMI

MONTRÉAL – Depuis mercredi et jusqu’au 31 mars prochain, les pêcheurs urbains vont pouvoir pêcher sur la glace dans le Vieux-Montréal et ramener leurs prises pour souper.

«Les poissons tirent beaucoup les lignes. Ç’a mordu au moins cinq fois en moins d’une heure», s’est réjoui Hans Myer, qui pêchait pour la première fois de sa vie sur la glace, alors que lui et sa tante ont loué une tente chauffée de huit par 12 pieds pour un bloc de six heures.

«On a attrapé un doré et on en a relâché trois autres jusqu’à date parce qu’ils étaient trop petits», a ajouté sa tante Isabelle Tétreault, alors que le ministère de la Faune du Québec interdit de garder des poissons qui mesurant moins de 37 centimètres ou plus de 53.

«J’adore pêcher sur la glace, je vais souvent pêcher à Longueuil de l’autre bord du pont Jacques-Cartier», a mentionné Michel Marcotte, qui avait pour sa part choisi l’air pur en pêchant dans l’espace réservé où les responsables percent des trous.

Manger le poisson

Le site de pêche sur glace du Vieux-Montréal donne la possibilité de rapporter le poisson pour le manger, malgré la pollution du fleuve Saint-Laurent.

«Je viens ici pour ramener les poissons et les manger», a dit Ribault Lionel, un Breton qui vit à Montréal depuis un mois et qui venait d’ailleurs d’attraper une perchaude.

«On était sceptique à savoir si c’était mangeable à cause de la pollution du fleuve, mais je pense que c’est correct et qu’on va en essayer un», a jugé pour sa part Isabelle Tétreault.

Jean Desjardins, propriétaire de pêche Vieux-Montréal, se veut rassurant en expliquant que le taux de mercure des perchaudes du Saint-Laurent (0,15 microgramme/gramme) se situe nettement en dessous de la limite acceptée pour la commercialisation (0,50 microgramme/gramme).

«Il y a plus de polluants dans une saucisse à hot-dog que dans le fleuve Saint-Laurent», a dit M. Desjardins, alors que le mercure des poissons d’épicerie se situe toutefois à 0,006 microgramme/gramme.

Plaisir et environnement

En plus d’être le seul site de pêche sur glace à Montréal, le Village de pêche blanche du Vieux-Port tente également de limiter les impacts environnementaux en ayant des quotas plus stricts que le ministère de la Faune.

«J’ai descendu la limite de quotas par permis à trois dorés», a expliqué M. Desjardins alors que le ministère de la Faune en permet six.

Le nombre de ligne ou brimbales (bâton avec levier pour la pêche sur glace) permis est à deux au lieu de dix étant donné qu’il s’agit d’un petit territoire.

«C’est plus une activité familiale pour avoir du plaisir et attraper du poisson», a ajouté M. Desjardins.

Mettre le fleuve en valeur

Pour M. Desjardins, ce genre de site de pêche permet aussi de redonner le fleuve Saint-Laurent aux riverains.

«Les politiciens disaient tous qu’ils voulaient mettre le fleuve en valeur avant les élections, mais je n’ai aucun support de leur part pour promouvoir mon projet», a tenu à mentionner M. Desjardins.

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